Nous avons été récemment interrogés sur la façon dont Harmony/Melody gérait les symboles de parties. Pour rappel, définir une partie dans un document comportant plusieurs passages permet de spécifier que les notes jouées seront différentes selon le passage. D'après notre interlocuteur, lorsque l'on pose un symbole de fin de partie, un symbole de fin de répétition devrait être ajouté au même endroit. Ceci veut dire qu'une partie serait automatiquement associée à un bouclage, une fin de séquence. De fait, en anglais c'est beaucoup plus clair puisque le terme est "ending" : terminaison. Si l'on se réfère à la bibliographie, en l'occurrence "Théorie de la musique/Claude Abromont/Fayard Lemoine 2001", je cite : <<Parfois la musique est légèrement différente selon que l'on parvient à la barre de reprise pour la première fois [...] ou pour la seconde fois [...]. Les deux versions sont alors écrites successivement, différenciés par un crochet sous lequel le compositeur indique soit 1. ou 2. [...] soit en italien prima volta ou seconda volta. >> A première vu cela semble abonder à la demande initiale bien que l'auteur ne précise pas s'il donne un exemple d'utilisation ou une règle absolue définissant un contexte strict d'utilisation. (Cette confusion entre l'exemple et la règle est des plus courant dans ce genre de livres...) Mais l'italien va dans le sens du français, prima volta : "première fois"et non "première terminaison". Peut on supposer que la nécessité de proposer des passages est né d'un style de musique qui incluait des variations juste avant des reprises et jamais au début ou au milieu ? Peut-être bien. Conclusion : la façon dont les passages sont gérés dans Harmony/Melody est la plus souple. Si le compositeur veut associer une fin de répétition à chaque fin de partie, rien ne l'empêche de le faire. On ne touche donc à rien. |